Le Contour Ectoplastique de Hab le hibou

 Si je suis bien Gilles Deleuze, et en caricaturant un peu, l'évolution de la ligne de contour, à travers l'histoire ( bien sûr c'est aux spécialistes de nous éclairer mieux), j' ai ceci : 

Première période celle de La Ligne Collective, avec contour bien entendu, où vous avez une ligne pour plusieurs figures. C'est la peinture de Léonard de Vinci, et Michel Ange, etc.

Second période est celle de La Ligne disant Individuelle où Individualisante, toujours avec contour, après l'abandon de la ligne collective. 

Troisième période celle dite de La Ligne Suggestive,  avec contour, mais toutes en virgules, hachures, Accents , et petits points, du genre Serrat Van Gogh,et les impressionnistes.

Quatrième période arrive avec Jackson Pollock et cette fois-ci, sa fameuse Ligne Sans Contour. C'est La Ligne Pure sans contours qui vit pour elle-même. Elle nie le contour. 

Cinquième période est celle où c'est le contour qui reprend du service au détriment de la ligne qui elle,  perd toute consistance, toute présence, comme dans les peintures de Mondrian, où celle de Rotcko. Le Contour Sans Ligne, avec forme géométrique grossière et quelconque. 

Sixième période est celle que je revendique et s'appelle Le Contour Sans Ligne avec forme spécifique celle du corps, où ce que j'appelle Forme Ectoplastique. C'est Le Contour Ectoplastique, où le Contour seul fait forme, par un Brouillage dît Figural. 

Le Brouillage Figural où juste c'est le contour qui suggère une forme une forme projection ; La Forme Ectoplastique d'un corps, du Corps-Projection contemporain. 

Comment être spinoziste en peinture aujourd'hui ?

 Dans ma peinture, comme Nouvelle Cuisine, le tableau devient un Lieu, un Topos de La Rencontre. Le Topos, c'est-à-dire Un Lieu de La Rencontre, de La Couleur. Un Lieu-Structure. Un Lieu , où plutôt Le Déjà-Là d'un plan d'immanence dans le sens Spinozien du terme. Un plan d'immanence comme architecture du tableau. Un sans fond monochrome, "Topochrome ", où se fait La Rencontre Couleur d'un corps, à travers du mouvement, et du repos des Raclures, à travers la où les lenteurs et la où les vitesses des gestes de l'artiste et de la Forme Ectoplastique. Où se fait également, La Rencontre Couleur et même Lumière ; Couleur/Lumière, qui nous affectent et nous donnent à penser.

Il y a trois couleurs ; celle monochrome du sans fond de la structure, de l'architecture, et La Rencontre des deux autres couleurs donnant naissance à La Forme Ectoplasque, dans cette Rencontre qui s'installe à travers les forces Horizontaux/Verticaux. Comment voulez vous parler de la ligne de contour où du cercle chromatique... c'est une autre dimension. 

Comment s'immiscer, se glisser entre La Couleur et La Lumière du point de vue cinétique de vitesse et de lenteur, de mouvement et de repos et du point de vue dynamique, d'affecter et d'être affecté, comme nous le rapporte Gilles Deleuze au sujet de la philosophie de Spinoza, à savoir comment être spinoziste en peinture aujourd'hui. 

Ce que peut un corps, Le Corps Couleur en peinture, Le Corps Lumière, où Couleur/Lumière, toujours dans le domaine de la peinture, à travers , où dans où par La Rencontre? Voilà la question qui se pose pour moi.