Dans mes tableaux, rien n'est
fait avec des pinceaux, tout est peint avec des spatules. La peinture est comme
enduite, toujours de haut vers le bas, exactement comme en le fait avec un
enduit sur les murs.
Les formes, à peine si elles sont
suggérées. D'ailleurs j'exclus carrément les lignes qui forment les contours.
Les formes sont sans contours. Elles flottent dans l'air, où plutôt elles
ondulent comme des sortes de fantômes sortants du fonds.
La ligne, elle, n'est
qu'anecdotique. Isolée, elle se ballade, elle aussi entre les aplats de
peinture.
Tandis que Les Couleurs, elles
sortent du fonds, généralement noir, ou coloré mais sombre, où que je considère
comme sombre, même s'il est coloré rouge, bleu, etc.
Elles sortent de ce j'appelle ; «
Le Territoire de Lumières », et ce afin de s'incarner, de former, de sillonner
en chemins de couleurs.
La couleur oui, mais la couleur à
l'état de traces, de griffures, de coulées qui cheminement, qui se plaquent en
serpenteant. Ces couleurs forment des présences d'un passage; le passage
du peintre, de L'Homme dans son
Vouloir peindre, créant ainsi des Espaces, par ses propres modulations, entre
elles et avec le fonds comme territoire de lumières.
La main du peintre, elle, dans ce
vouloir peindre, cherche à se libérer, à imposer sa liberté à l'œil; L'œil espace de projection.
Elle cherche à créer son Espace
propre. L'Espace fantomatique de la trace, de L'Empreinte de La Main !
Fait à Berrouaghia, le 05 octobre
2021
Hab le hibou.
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