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vendredi 29 octobre 2021

Le Percept d'une Présence c'est quoi ?

 

Hab le hibou


 

Le Percept chez Gilles Deleuze est créer par l'artiste, alors que le philosophe, lui crée du Concept et non du percept. L'artiste crée ainsi soit du percept, soit de l'affect, surtout pour les musiciens, par exemple. Celà marche par trois , affect, percept, et concept, c'est trois cris, de trois sources différentes. Tandis que le philosophe, lui cri par le concept, l'artiste cri soit par l'affect, soit par le percept celui-ci concerne surtout l'artiste peintre.

Le Percept est lui-même un concept, un concept de quoi? Un concept de Présence. Présence de quoi? Présence de La Chose en Elle-même. C'est pour celà que le tableau ne raconte rien et ne figure rien ( « Un tableau n'à rien à figurer, un tableau n'à rien à raconter» nous dit Gilles Deleuze dans son cours sur la peinture.)

Le terme Percept, vient de perception, percevoir...percevoir quoi ? Percevoir qui ? Percevoir le monde, percevoir l'autre.

C'est la perception comme Rencontre, autrement dit, comme état de conscience de soi, de l'autre et du monde, de l'autre comme monde.

L'artiste peintre, fait qu'on peignant, c'est-à-dire en luttant contre L'Ombre, contre le cliché, contre la catastrophe, fait surgir un percept, un percept de présence. Il crée par la couleur/lumière, par la ligne/forme une RENCONTRE qui nous affecte et nous donne à penser, ( nous regardeurs de tableaux). Elle nous fait prendre conscience par la vue, par le voir du percept de l'artiste, par la projection de ses interrogations sur l'autre, sur le monde, par la projection de ses questionnements sur la toile, cet espace/signal, elle nous fait prendre conscient de Nous-mêmes, de L'Autre et du Monde. Le percept de cette présence sur le tableau nous rend aussi le monde, l'autre etc, moins étranges, moins étrangers, moins étrangeté. Ils devient plus familièrs, plus proches, moins hostiles, moins dangereux. Par le Percept de la Présence l'artiste dompte pour nous l'hostilité des forces du monde, son étrang(er)eté, sa monstruosité, son Impensabilité. Tout d'un coup le monde, l'autre nous deviennent familiers, ordonnés, proches, prévisibles. Le peintre est un exorciste des dangers du monde. Le peintre par le Percept de Présence de sa peinture,  nous permet presque de saisir l'objet du danger, en tout cas de l'appréhender, de l'approcher le plus près possible.

Le Percept de La Présence est un exorcisme au plus près du Danger de l'imprévisible qu'ait le Monde,  et son double jeu de présence/absence. 

Enfin, je dirais pour conclure, a chaque fois qu' un artiste peintre, nous présente un percept de présence dans un tableau, il nous ouvre à un espace de conscience nouvelle.

Fait à Berrouaghia, le 29 octobre 2021.

Hab le hibou.

 

jeudi 28 octobre 2021

La Présence de L' Étrange (er)été

 


 

Hab le hibou

Le monde n'est pas absurde, il est étrang(er)eté. Pourquoi? Parce que, l'absurde est destruction, il est négation de lui-même, or le pourrait-il ? Le monde serait-il destruction de soi, même si on admettrait l'entropie, il ne peut être que construction d'abord, à grande échelle, ensuite et après destruction, mais à petite échelle, et encore...

Or l'étrang(er)eté est elle, construction, où reconstruction. Nous Ré-construisons un monde a notre image, à savoir l'existence.

Comment? Car L'Étrang(er)eté est RENCONTRE, rencontre avec quoi, avec qui? Elle est Rencontre avec soi et avec l'autre. L'autre comme monde, comme autre monde de l'autre.

Elle est aussi, Rencontre avec soi dans l'autre, par l'autre, en l'autre, contre l'autre, etc. Cette Rencontre nous affecte et nous donne à penser; elle nous rend conscient du monde de l'autre, en l'autre, et par l'autre.

Nous en tant que regardeur regardant par le regard nous projetons notre étrange(er) que nous sommes pour l'autre rencontré, nous projetons notre étrangeté jetée sur l'autre qui nous la rend instantanément, tout en jetant lui aussi son regard regardant, etc. Il nous rend à travers son regard regardant, notre propre questionnement, à savoir notre propre construction du monde. Il nous rend notre regard regardé par L'Autre qui nous affecte, c'est-à-dire qui nous rend conscient par le don de penser le monde, par le don de le construire à travers, et par notre pensée-parole. C'est ce va et vient, cet écho que crée notre Rencontre avec l'autre, avec le monde comme autre, avec le monde de l'autre qui nous affecte et nous donne à penser.

Regarder, c'est projeter; c'est une Pro-jection, une intention, une volonté de créer, un projet de construction du monde, car regarder c'est allumer une conscience, sa propre conscience, sa conscience de penser, de penser et de parler - peut-on penser sans parler et parler sans penser? - penser-parler et parler-penser.  Cette Pro-jection c'est le commencement de la Cinémation, autrement dit de notre construction de la Bulle de L'Existence, La Bulle du Ciné-Réel,  face à L'Étrang(er)eté, La Monstruosité et L'Impensabilité du Monde de La Vivance. ( Voir mon opuscule intitulé : « Le Déjà-Là et Le Pas-Encore).


https://rencontrehablehibou.blogspot.com/




Le Regard est créateur d'Espace ( espace/temps bien sûr). Le Regard d'un artiste, je parle ici d'artiste peintre, plasticien..., lui, il crée un espace de couleurs, de couleurs et de lumières, de couleurs/lumières comme disait Le Philosophe Gilles Deleuze. Il crée ces espaces de couleurs/lumières dans une lutte avec L'Ombre, avec le cliché, ... et ce afin de dégager,  La Présence. La Présence c'est cette image, ou plutôt cette icône qui ne raconte rien, qui ne figure rien, mais qui s'affirme comme présente  là devant nous, à notre regard, comme Un REGARD, Une RENCONTRE de soi et de L'Autre, du Monde, qui nous affecte, nous donne à penser, nous rend conscient et nous questionne et se questionne elle-même. Cette Présence c'est celà Le Percept dont parle Gilles Deleuze. L'Art sert à questionner, a poser question, par La Présence, à savoir Le Percept d'une Présence. Le Percept d'une Présence est une familiarité avec cette étrang(er)été de la vie et de son double l'absence de la mort. 

Fait à BERROUAGHIA, le 28 octobre 2021. 

Hable hibou.





vendredi 22 octobre 2021

Le Déjà-Là le blog

 Ce matin, a la radio j'ai entendu quelqu'un dire que toutes œuvres d'art est accompagnée de discours...

Voilà pourquoi je vous renvoie a mon blog h

//rencontrehablehibou.blogspot.com/?m=1

Vous comprendrez le pourquoi de mon travail. 

Bonne lecture.


Hab le hibou

Le Déjà-Là de Hab le hibou

@ADAGP 2021

Le Déjà-Là de Hab le hibou

 


dimanche 17 octobre 2021

QU'EST-CE QUE LE GHOSTY PAINTING ?

   QU'EST-CE QUE LE GHOSTY PAINTING?

 

Imaginez que dans L'espace-signal ( voir Gilles Deleuze cours sur la peinture), qui est le mien, la ligne de contour se sépare de la forme. Qu'il y ait éclatement de la forme et de la ligne.

Ce qui fait que chacun des deux flotte dans son coin. Cependant, comme la ligne ne tient pas la forme par un contour, celle-ci ( la forme) est prise entre deux forces. Nous avons donc les ingrédients de La Présence, selon le philosophe Gilles Deleuze : « Il y a présence lorsqu'une forme est en rapport avec une force.»



Dans notre cas la forme séparée de la ligne à tendance d'abord, à flotter; c'est-à-dire à s'élever. C'est la force d'élévation de la forme. Dans un premier temps, elle s'éleve , puis ne tenant par aucune ligne de contour, elle perd sa puissance comme forme et chute dans tous les sens; à savoir en spirale, prise cette fois-ci  par une seconde force;  celle de la force de chute.

Quant à la ligne de contour, elle aussi subit le même mouvement d'élévation et de chute, mais n'étant qu'une ligne elle en pâti moins.

Ce qui fait que la forme comme la ligne, sont devenus fantômes prises dans la spirale d'élévation/chute, et moi en tant que modulateur dans cette espace-signal, je dois trouver mon style.





C'est là où j'en arrive à la peinture de style fantomatique, ou ce que j'appelle GHOSTY PAINTING.

Le style de Ghosty Painting, consiste à traiter, à moduler les formes par la catastrophe des aplats, d'ou ma peinture avec des spatules. ( voir mon précédent billet sur le blog « L'espace de la main»). Comment Peindre à l'aide de spatules, des formes sans consistances, qui ont tendance à l'effacement, à la désagrégation, au glissement hors du cadre, et ce sur un fonds neutre, monochrome, un fonds sans fonds: un territoire de lumières.

Le Ghosty Painting marque La Présence de la force d'élévation en rapport avec la force de chute. Un déjà-là de la Rencontre de ces deux chemins de couleurs. (D'où «LE DÉJÀ-LÀ » sera le titre de mon prochain tableau) .

 

Fait à BERROUAGHIA, le 17 octobre 2021 .

Hab le hibou.

 

 

jeudi 14 octobre 2021

Portfolio de Hab le hibou Algérie (III) LA RENCONTRE

            PORTFOLIO suite et fin (III)


                 HAB LE HIBOU



LA RENCONTRE

 

À la pointe de mon nihilisme artistique No Art, j'ai fait une rencontre; LA RENCONTRE avec les idées d'un philosophe. J'ai rencontré à travers ses cours transmises sur Internet, le philosophe français Gilles DELEUZE. Ce fut l'éclaircissement de mon chemin. J'ai retrouvé à travers lui, mes thèmes principaux, comme le cri, ou l'idée du conflit de l'œil et de la main, des couleurs comme espace à créer par le peintre, du fonds sombre monochrome...etc. etc, que je ré-questionne en revenant, cette fois-ci à la peinture sur toile.


de Hab le hibou


C'est la période, je dirai du Topochrome; où des chemins de couleurs sortant des territoires de lumières, où encore, comment créer des espaces fantomatiques De et Par des couleurs,  des lumières. C'est aussi, pour moi, l'éclatement de la ligne de contour, et la libération de la main du «que peut la main libérée de l'œil ? » de Gilles Deleuze.





Contact:

YouTube voir Hab le hibou
http ://youtube.com/hablehibou/



Adresse mail : 

hablehibou@yahoo.fr

Portfolio de Hab le hibou (II) le Primitif numérique

           PORTFOLIO  suite (II) 


                 HAB LE HIBOU



LE PRIMITIF NUMÉRIQUE

 

C'est à travers l'exposition collective de : « Setta, Ouahed, Seb3a » donnée en 2014 , au Bastion23 d'Alger, que je pus opéré une fois pour toute la transition de l'art barbare sur ghassâa à celui de l'art numérique. 


L'Att nourriture sacrée


Expérimentant d'abord tous les genres d'art sur Internet et ses flux, comme par exemple le Net Art, le Web Art, le Glitch Art, aussi bien que la Réalité Augmentée (R. A. ) , les mêmes, tags, et autres Gifs, et applis, j'ai abouti, par la suite, à  mon propre créneau, que j'avais appelé ; Smart-At-Art.




Mon questionnement des interfaces, flux et apps, aussi bien sur PC, que sur tablettes, où smartphones, avait abouti, à une esthétique du mashup de la photographie et de la peinture, du triple cri NO ART: « Fuck the art, make selfies!»





Portfolio de Hab le hibou (I) : Ghourri


                           - Portfolio -

 

Photo Studio Merazi 


Artiste plasticien autodidacte, Hab le hibou est mon pseudonyme, je suis né le 05 février 1957 à BERROUAGHIA, petite ville au nord de l'Algérie.

 


 GHOURRI.

 

Mon cheminement artistique avait pris naissance en 2008,  par un questionnement, du même genre que celui du mouvement artistique algérien Aouchem; à savoir celui de l'origine.

En répondant ainsi à la question : « Par où commencer, par quoi, comment, et sur quoi?», j'avais jeté la première base de ma peinture.



Celle-ci commençait, pour moi, à la préhistoire, avec un personnage primitif: « GHOURRI » l'homme-chèvre, l'authentique, et dont je peignais les frasques à travers, des sortes de tableaux-bandes-dessinées préhistoriques, aux couleurs vives, naïves et crues, et ce sur des supports tout aussi originaux, héritage de cette époque, qu'exigeait cet art barbare.

Cosmologie de Ghourri de Hab le hibou



Mon style était mi-narratif, mi-abstrait, sans grande ambition, pour moi, que celle de relier la genèse de mon art primitif, de la Ghassâa ( plat en bois pour le couscous) , à celui de l'art numérique de la Ghassâa Parabolique ( Antenne parabolique ) de notre époque Cybernétique.




Hab le hibou


El Watan Algérie
Journal El Watan Algérie 
du 8 février 2014 

mardi 5 octobre 2021

L'espace de La Main

 

 L'espace de la main

Tripty-action

 

 

Dans mes tableaux, rien n'est fait avec des pinceaux, tout est peint avec des spatules. La peinture est comme enduite, toujours de haut vers le bas, exactement comme en le fait avec un enduit sur les murs.

Les formes, à peine si elles sont suggérées. D'ailleurs j'exclus carrément les lignes qui forment les contours. Les formes sont sans contours. Elles flottent dans l'air, où plutôt elles ondulent comme des sortes de fantômes sortants du fonds.

La ligne, elle, n'est qu'anecdotique. Isolée, elle se ballade, elle aussi entre les aplats de peinture.

Tandis que Les Couleurs, elles sortent du fonds, généralement noir, ou coloré mais sombre, où que je considère comme sombre, même s'il est coloré rouge, bleu, etc.

Elles sortent de ce j'appelle ; « Le Territoire de Lumières », et ce afin de s'incarner, de former, de sillonner en chemins de couleurs.

La couleur oui, mais la couleur à l'état de traces, de griffures, de coulées qui cheminement, qui se plaquent en serpenteant. Ces couleurs forment des présences d'un passage;  le passage

du peintre, de L'Homme dans son Vouloir peindre, créant ainsi des Espaces, par ses propres modulations, entre elles et avec le fonds comme territoire de lumières.

La main du peintre, elle, dans ce vouloir peindre, cherche à se libérer, à imposer sa liberté à l'œil;  L'œil espace de projection.

Elle cherche à créer son Espace propre. L'Espace fantomatique de la trace, de L'Empreinte de La Main !

Fait à Berrouaghia, le 05 octobre 2021

Hab le hibou.

 

Mes spatules de travail

La Rencontre de la pensée et de l'espace

  Qu'est-ce-que peindre, sinon créer de l'espace où des espaces. Gilles Deleuze en parle d'ailleurs. La peinture classique avait...