L'inspiration que j'avais en
tête, pour peindre "PRIMITIF SELFIE" me venait premièrement, de cette
image; un souvenir que j'ai de moi, à l'âge de 12 ans, j'étais en vacances en
famille, à Alger durant le premier festival panafricain de 1969, et ou en
accompagnant ma tante et son mari, je m'amusais, avec un bâton, où simplement avec mon
index, à tracer un graffiti imaginaire
sur les murs d'Alger.
Cette trace de moi-même signalant et signant
en même temps ma présence dans cette ville baignée de lumière...avait beaucoup
d'importance à mes yeux, même si je me
faisais réprimander à chaque fois, par ma tante. Elle signifiait: « J'étais là, moi, à Alger
en 1969...» C'est ce que l'on fait un peu aujourd'hui avec nos selfies.
La seconde idée qui m'inspirée
c'était, cette phrase relevée en lisant le livre de Tahar DJAOUT: « Une mémoire
mise en signes ( écrits sur l'Art)» édition EL KALIMA 2013, page 35, ou le
Peintre M'hamed ISSIAKHAM répandant à une question de Djaout, lui disait: «
Autrement, mon ami, quand tu as terminé ton œuvre offre-la a la catastrophe. Et
la catastrophe c'est quoi? La catastrophe est d'abord toi qui a peut-être
souffert pour réaliser cette œuvre, c'est la réaction du public, c'est
l'intervention du critique.Voilà la catastrophe.»,
Je note cette phrase d' Issiakhem
que je mets de coté,... car elle me rappelle le thème de catastrophe traité par
le philosophe Gilles Deleuze. Lui, aussi parle de catastrophe, mais en
philosophe.
Pour en finir, la troisième idée
qui me trottait dans la tête, c'est les
questions suivantes: « C'est quoi un selfie? Pourquoi ce besoin, pour l'humain
de tracer des graffitis,... de faire des selfies... de peindre sur des murs
..., et cela depuis la préhistoire? Marquer sa présence...s'affirmer comme
vivant...
Voilà, à l'époque du covid19, les
clichés que j'ai trituré dans mon tableau Primitif Selfie.
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