Je reviens au moment de peindre ; je deviens comme un colibri, comme un papillon, comme une abeille, tournoyant autour de mon motif, seul mes mains s'activent en y plaçant les couleurs sur la toile, mon corps lui suit docilement.
Mon œil ne sait plus où donner de la tête; je mets de la peinture partout, salissant le parterre, mes habits,... mon unique soucis c'est d'éviter la catastrophe, éviter de rater ma couleur. Je ne suis bien que lorsque celle-ci en sort. Ouf !
Souvent, je dois la sortie de la couleur à un rien ; une simple petite tâche, un trait, un je ne sais quoi dans un coin qui fait tout le tableau. Un point d'inachevé qui évite la catastrophe de prendre tout, la rendant ainsi présence.
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