J'ai beau répété mille fois mes gestes ; rien du tout, au moment de peindre, c'est la peinture qui s'impose à moi, c'est les accidents du geste qui prennent le dessus. La catastrophe s'organise. Ma main dance devant mes yeux ahuris.
A ce moment là, j'ai dans la tête d'eviter la grisaille, de faire sortir la couleur au lieu de contrôler la main. Faire sortir la couleur dans sa lumière, la faire resplendir dans son incandescence éternelle, pour frapper l'âme.
Je cherche à éviter, en luttant contre les dangers de ces ectoplasmes, de ces clichés, qui hantent la toile, l'effondrement des couleurs. Je cherche a balayer suffisamment ces fantômes pour installer un espace où l' œil du regardeur se repose.
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